samedi 23 mai 2015



Partition / Partitura / Partitur / Score

Encore à la Renaissance, les parties séparées d’un quintette vocal ou instrumental sont…réellement séparées !  et  il n’y a pas de « conducteur », c’est-à-dire de partie synthétique sur laquelle sont verticalement superposées toutes les différentes « parties » ou « voix ».

Aujourd’hui, on écrit, en sens inverse, un « conducteur » sur lequel figure la totalité du texte musical : ce n’est que dans un second temps qu’on extrait du conducteur toutes les parties séparées que l’on confie aux différents interprètes, le conducteur étant plutôt réservé à l’accompagnateur principal (piano, …) en Musique de Chambre, ou au chef de chœur ou d’orchestre.

« Partitura » : notation « diastématique », sur une portée,   s’oppose à « intavolatura » : notation sous forme de tableau, « tablature ».

La différence est essentielle : sur une partition figurent des signes abstraits et universels ; sur une tablature apparaît un procédé, le doigté pour obtenir une note ou un accord, mais pas l’identité (on n’est pas forcément conscient de ce que l’on joue). Très possible en jeu solo, la tablature (concrète) reste très insuffisante si on a un ensemble polyphonique complexe.

La plus ancienne partition imprimée date de 1501, à Venise : c’est le «  Harmonice Musices Odhecaton », est une anthologie de chansons profanes, publiée par Ottaviano Petrucci.

                                                                                                                                      Colette Mourey







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