Partition / Partitura / Partitur /
Score
Encore à la
Renaissance, les parties séparées d’un quintette vocal ou instrumental
sont…réellement séparées ! et il n’y a pas de « conducteur »,
c’est-à-dire de partie synthétique sur laquelle sont verticalement superposées
toutes les différentes « parties » ou « voix ».
Aujourd’hui, on
écrit, en sens inverse, un « conducteur » sur lequel figure la
totalité du texte musical : ce n’est que dans un second temps qu’on
extrait du conducteur toutes les parties séparées que l’on confie aux
différents interprètes, le conducteur étant plutôt réservé à l’accompagnateur
principal (piano, …) en Musique de Chambre, ou au chef de chœur ou d’orchestre.
« Partitura » :
notation « diastématique », sur une portée, s’oppose à « intavolatura » :
notation sous forme de tableau, « tablature ».
La différence est
essentielle : sur une partition figurent des signes abstraits et
universels ; sur une tablature apparaît un procédé, le doigté
pour obtenir une note ou un accord, mais pas l’identité (on n’est pas
forcément conscient de ce que l’on joue). Très possible en jeu solo, la
tablature (concrète) reste très insuffisante si on a un ensemble polyphonique
complexe.
La plus ancienne
partition imprimée date de 1501, à Venise : c’est le « Harmonice
Musices Odhecaton », est une anthologie de chansons profanes, publiée par
Ottaviano Petrucci.
Colette Mourey
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