vendredi 29 mai 2015
Achat de partitions
Un processus complexe se déroule en amont de tout achat de partitions.
Le Compositeur signe, pour la Partition de son Œuvre fraîchement écrite, avec son Editeur, un « Contrat de Cession d’Edition » qui concerne autant l’édition graphique que l’édition phonographique et tout l’ensemble de la diffusion médiatique : ainsi, le rôle de l’Editeur de Musique s’est vu considérablement élargi au cours des siècles : non seulement il est lui-même interprète et généralement aussi compositeur, mais il cumule une pratique professionnelle autant de l’écrit, qu’il imprime et commercialise (la rubrique « Achat de partitions » figure généralement sur son Website) que de l’enregistrement (dont le mastering), devenant par là un véritable Ingénieur du Son (CDs et de MP3 sur son Website aussi) ; tout en étant l’agent et le manager de l’Oeuvre.
Les rénumérations des Compositeurs et des Editeurs, comme celles de tous les artistes, sont gérées par des Sociétés d’Auteurs, qui fonctionnent en réseau (SACEM, SUISA, ….).
L’interprète qui fait son achat de partitions profite donc de toute cette synergie et peut généralement se procurer, conjointement au recueil, les enregistrements des Œuvres choisies.
Où acheter les Partitions des Compositeurs ?
1) Où acheter les Partitions des Compositeurs ?
Si l’ensemble des Partitions est proposé à l’achat par les Librairies Musicales, les CDs sont très largement diffusés jusque dans les Supermarchés (et : FNAC, Cultura, Virgin, …. pour l’édition phonographique spécialisée).
2) Où acheter les Partitions des Compositeurs ?
L’achat peut aussi s’effectuer par le biais des Websites des Editions Musicales, qui proposent des Catalogues thématiques, par instruments et types de formations ; et les Catalogues des Compositeurs ; l’achat conjoint de la Partition et de son support phonographique y étant de plus en plus fréquent.
3) Où acheter les Partitions des Compositeurs ?
L’achat par les sites spécialisés Internet (DIAM, Sheet Music, Partitions.net, Di Arezzo, ….) ou par Internet dans le cadre d’une Librairie Musicale est de plus en plus fréquent, les Œuvres -Partitions et enregistrements-, étant diffusées – instantanément ! – dans le monde entier.
D’où jamais le créateur n’a été aussi seul (face notamment à la multiplicité des courants musicaux qui s’offrent à lui) mais jamais non plus il n’aura été aussi largement entouré par ses pairs, à l’Internationale, collègues avec lesquels les contacts sont constants !
mardi 26 mai 2015
dimanche 24 mai 2015
ACHAT
Peut-on acheter l’Art ?...
Qui appartient fondamentalement à l’Humanité toute entière,
et prioritairement à cette part de l’Humanité qui souffre tant !
Toute œuvre est un Sublime Pont vers Dieu, un acte d’Amour
Infini envers tout l’Univers, un Geste vers son Prochain…
Bien sûr qu’il faut rétribuer la création dans un monde où
tout est payant, mais jamais aucune œuvre n’appartiendra à quiconque….
Aucune œuvre, d’ailleurs, n’est strictement humaine :
ne sont-ce pas Dieu – les Dieux -, qui sont à la racine de toute Inspiration
Artistique ?
« Etre » plutôt que « Posséder »…
samedi 23 mai 2015
Partition / Partitura / Partitur /
Score
Encore à la
Renaissance, les parties séparées d’un quintette vocal ou instrumental
sont…réellement séparées ! et il n’y a pas de « conducteur »,
c’est-à-dire de partie synthétique sur laquelle sont verticalement superposées
toutes les différentes « parties » ou « voix ».
Aujourd’hui, on
écrit, en sens inverse, un « conducteur » sur lequel figure la
totalité du texte musical : ce n’est que dans un second temps qu’on
extrait du conducteur toutes les parties séparées que l’on confie aux
différents interprètes, le conducteur étant plutôt réservé à l’accompagnateur
principal (piano, …) en Musique de Chambre, ou au chef de chœur ou d’orchestre.
« Partitura » :
notation « diastématique », sur une portée, s’oppose à « intavolatura » :
notation sous forme de tableau, « tablature ».
La différence est
essentielle : sur une partition figurent des signes abstraits et
universels ; sur une tablature apparaît un procédé, le doigté
pour obtenir une note ou un accord, mais pas l’identité (on n’est pas
forcément conscient de ce que l’on joue). Très possible en jeu solo, la
tablature (concrète) reste très insuffisante si on a un ensemble polyphonique
complexe.
La plus ancienne
partition imprimée date de 1501, à Venise : c’est le « Harmonice
Musices Odhecaton », est une anthologie de chansons profanes, publiée par
Ottaviano Petrucci.
Colette Mourey
jeudi 21 mai 2015
Outre des connaissances
disciplinaires clairement intégrées et mémorisées, à partir desquelles on est
capable d’opérer des synthèses réflexives lorsqu’on travaille en « projet »,
c’est à tous les systèmes d’écritures qu’il faut
initier les enfants et les jeunes, notamment :
A la lecture, l’écriture et l’analyse musicales : dans
une Nation Démocratique, il faut offrir à tous l’opportunité de savoir lire une
partition de musique simple !
Aux bases du
langage de programmation : comment n’y a-t-on pas encore pensé ?
Ce n’est pas une initiation à la société de demain mais à celle…d’avant-hier !
Enfin, rien de plus « citoyen »
que l’orchestre et toute pratique musicale collective :
Par la musique, forgeons
véritablement des âmes sensibles, lucides, respectueuses, aimantes, Bonnes et
Vraies….
Inscription à :
Articles (Atom)