mardi 28 juillet 2015

guitare







Datant de plus de 4000 ans, présente  dans la Babylone antique, la « guitarra  morisca » se répand  à mesure  des  conquêtes des Maures, en Espagne, tandis qu’une forme plus européenne, la « guitarra latina » est à l’origine de la guitare moderne.
Ni populaire ni savante, combinant les deux origines, partout présente, très diverse, à la Renaissance se côtoient la « vihuela » (Luis Milan), la guitare Rizzio en France, la « chitarra battente » en Italie, … tous instruments pour lesquels les compositeurs écrivent majoritairement en tablature, pour accompagner le chant comme les instruments, ou pour interpréter en solo des transcriptions de polyphonies vocales.
Le nombre de cordes, simples ou doubles, a considérablement varié, de 4 ou 5, pour se fixer à 6, sans oublier les instruments à 7 ou 8 cordes.
Les compositeurs pour guitare sont nombreux : parmi les fondateurs de l’école de guitare « classique », Mauro Giuliani, Fernando Sor, Fernando Carulli, Matteo Carcassi, Dionisio Aguado, Francisco Tarrega, Francisco Moreno Torroba, Manuel Ponce, Mario Castelnuovo-Tedesco, Heitor Villa-Lobos, Joaquin Rodrigo, …
L’immense redécouvreur et interprète de la guitare au XX° siècle étant Andres Segovia.
La guitare peut tout interpréter, jouer et intervenir dans les répertoires les plus variés, autant en solo qu’en musique de chambre, et –surtout – parmi les avantages de l’instrument – très aisément transportable, elle accompagne partout son possesseur !

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