dimanche 28 juin 2015

Musique


De la flûte d’Euterpe à la cithare d’Orphée, art « des Muses », la musique est conjointement fille de la Suprême Puissance (Zeus) et de la Mémoire (Mnémosyne).
La musique « sait plaire » mais sa magie va beaucoup plus loin que le premier plaisir sensoriel : Lumière qui défie l’Ombre  -  Orphée envoûtant les puissances infernales -, Sagesse et Vertu supérieures…
La musique, depuis ses toutes premières manifestations rituelliques, unit Science et Technique, Gnose et Art…
N’oublions pas que la musique est primordialement Silence – le Silence de l’être qui s’habite véritablement ; puis Structure qui s’érige, à partir de ce silence initial, à la fois dans l’espace et dans le temps – dans un temps démultiplié par l’espace – dans un espace multi-dimensionné par la complexité du temps de l’Oeuvre.
Plus franchement « blanc », on se rapproche du « bruit » ; plus unitaire dans une teinte spécifique bien affirmée, on se rapproche du « son » et même du « son pur » (dans lequel les harmoniques –   qui nous livrent « couleur » / « timbre » -  sont des multiples de la fréquence fondamentale).
La musique enfin relie : la multiplicité des êtres ; mais, surtout, l’Humanité aux forces créatrices de l’Intelligence de l’Univers…
Puisque la musique ne prononce aucun mot, pur langage de l’âme, elle devient, par-là, totalement adogmatique : en elle et par elle, l’ignorance se sublime en Questionnement.








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