mercredi 17 août 2016
samedi 13 août 2016
vendredi 12 août 2016
Hypertonalité et Echelles Musicales Spiralées
J'ai dénommé hypertonalité mon système musical..............................................
Pas de cycle dans la nature : dans toutes les manifestations spontanées de l’intelligence vitale, c’est l’organisation par la spirale qui prédomine.
L’habituel rebouclage cyclique des échelles musicales, notamment dans leur ordonnance occidentale par l’octave – mais de la même façon dans tous les cas de figure, correspond cosmogoniquement à des sociétés centrées autour de la conservation de la « Tradition » – d’une connaissance qui se transmet immuablement et dans laquelle l’oralité peut jouer un rôle prégnant.
Tout phénomène naturel est, au contraire, incliné par un mouvement beaucoup plus diversement d’ordre spiralé : les retours périodiques s’accompagnent systématiquement de variations, induites par la légère asymétrie qu’engendre l’invariant qui préside à leur structuration évolutive.
Autant modes et rythmes peuvent s’être éprouvés et s’éprouver encore par la redite et la répétition - particulièrement lorsque la gnose se fige, autant l’ensemble des paramètres sonores et musicaux doit nécessairement reposer sur un système hélicoïdal - à l’image des vortex d’énergie vibratoire qui constituent notre réalité, lorsque l’on adopte résolument une perspective scientifique......
A la racine de mon hypertonalité, j'ai théorisé tout un jeu d'échelles supérieures à l’octave : quel que soit le nombre – régulier ou irrégulier, de leurs degrés, elles seront du coup forcément spiralées et, en conséquence, différentes dans chaque registre :
Les sonorités et les atmosphères obtenues sembleront très « blanches » à l’auditeur, du fait de l’expansion sur plusieurs registres d’un « total chromatique » au sein duquel, par contrecoup, ce ne sera plus la seconde mineure qui sera l’intervalle mélodico-harmonique prégnant mais son redoublement, la neuvième majeure.
L’essentiel restant que les degrés s'énonceront différemment de registre en registre : c’est là tout la couleur et toute la saveur de cette hypertonalité régie par des structures spiralées..................................
J'ai introduit cette dénomination d'"hypertonalité" (terme qui est de mon invention) parce que s'y retrouve un potentiel fonctionnel tout à fait analogue aux anciennes fonctions tonales (tonique, dominante, sous-dominante...), bien que traité de façon beaucoup plus vaste, en grandes "régions" dont l'atmosphère tensionnelle se sera considérablement assouplie et diversifiée.
Historiquement, parmi les structures qui fondent notre heptatonisme, citons le cas particulier du tétracorde, en ambitus de quarte juste : la musique grecque antique définissait ses modes, très variés et aux degrés très mobiles, sous la forme de tétracordes et, effectivement, deux tétracordes, par leur réunion, constitueront la gamme heptatonique tonale. (Rappelons simplement que les énoncés modaux se font de l’aigu au grave dans l’antiquité grecque – le retournement de la « gamme », du grave à l’aigu, ayant été effectué au Moyen-Age)................................................................
Rappelons aussi que, parmi toutes ces échelles cycliques anciennes, les plus courantes sont les modes pentatoniques, qui divisent l’octave en cinq degrés (prégnants dans les musiques populaires et patrimoniales) et les gammes heptatoniques (celles-ci dérivant d’une cosmogonie qui considérait l'existence de sept astres au centre desquels se tenait la terre) ; il existe de nombreuses autres possibilités (par exemple, la gamme hexatonique debusséenne ou « gamme par tons » qui divise l'octave en six)...........................................
Effectivement, l’octave est l’intervalle acoustiquement le plus prégnant, puisque son ambitus correspond à la division par deux ou au doublement de la fréquence : d’où, il est auditivement particulièrement conducteur, ce qui explique cette tendance généralisée à poser cet intervalle comme limite supérieure à l’échelle que l’on constitue et à dénommer indiciairement les registres, eux aussi, d’octave en octave.....................................
Dans mon système hypertonal, l'octave joue un rôle de pivot et permet de calculer la pente d'une échelle et d'une structure données, c'est à dire la pente d'un système qui influera considérablement sur le caractère et la couleur de l'œuvre correspondante................................
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