samedi 4 mai 2013


« Par la peine la joie » : cette maxime, qui reconnaît la véritable valeur de l’  « effort », si chère à Beethoven, s’applique à toute véritable rencontre avec un « Monument de la Pensée Humaine » : œuvre littéraire, scientifique, artistique…

C’est par la concentration (la « centration »),  le Silence et la « Grande Musique » que s’aiguisent et la générosité de l’âme, et la profondeur de l’intellect.

Par le bruit et les sons vulgaires, on abrutit facilement les foules…phénomène bien connu de toute dictature !

Dans la France d’aujourd’hui, les musiciens (les vrais, les « sérieux »), au terme d’études longues et difficiles,  « rasent les murs » (il faudrait presque avoir honte de jouer le répertoire relégué comme « classique») – tandis que d’infâmes « soaps » sont déversées quotidiennement dans les rues, les magasins, et –même- les lieux publics….

Pourtant, la France, grande Nation Culturelle,  compte, depuis plus d’un siècle, parmi  les premières écoles compositionnelles mondiales,  et les interprètes y sont de premier ordre : alors, à quand la réhabilitation et la généralisation d’une véritable Culture musicale ?

Si seulement les médias généralistes pratiquaient une politique des trois tiers : un tiers « Grandes Oeuvres du passé », un tiers « Musique Patrimoniale du monde entier », un tiers « musiques d’aujourd’hui », dont on n’exclurait pas les courants « savants » contemporains (non, les compositeurs ne sont pas « tous morts » !) : ce très léger effort rééduquerait les fragiles oreilles de nos jeunes enfants, et favoriserait, de la façon la plus démocratique possible, l’accession à une véritable culture – la plus large possible – pour tous.

Oui, mais… : alors, de tous côtés, par cette appartenance et cette identification culturelle, émergeraient des Intelligences, de profondes Pensées, une vaste générosité, une vraie citoyenneté : … tant est prégnant le pouvoir de la musique sur l’âme humaine !

Colette Mourey

vendredi 26 avril 2013


Let us listen and walk...open to everything, attached to nothing, ...in the Silent of God...

jeudi 18 avril 2013


En tant que compositeur, musicologue, et participant à des travaux d'édition, vu l'état actuel du patrimoine éditorial (excellent dans sa variété, mais pas forcément suffisamment critique)  :  je pense qu'il serait urgent d'avoir un "Conservatoire Mondial de Dépôt et de Référencement des Oeuvres Musicales Originales" : telles qu'elles ont été écrites par leurs auteurs (scan du manuscrit ou de la première édition revue par le compositeur, voire scan des différentes versions que le compositeur a lui-même, de première main, laissées, scan des sources anonymes les plus authentiques...)  :  depuis les temps les plus reculés qu'on connaisse; aussi bien populaires que savantes; de toutes les civilisations...

 D'une part parce que des oeuvres finissent par se perdre ou s'abîmer, à force d'être rééditées avec des changements; d'autre part, parce que partout dans le monde, les spécialistes des différentes civilisations, les musicologues, les ethnomusicologues, les paléomusicologues, etc. font un travail sensationnel, qui mériterait d'être rassemblé, inventorié, classifié, ...


Enfin, tout ceci -oeuvres de grands génies, coutumes, traditions...- est un patrimoine mondial, auquel tout le monde devrait pouvoir avoir libre accès (recherche, enseignement, édition, etc).






Why not, on the generalist medias - not the specialized in  "music" -,   a "law of 3/3” , on the musics they put   :  1/3 “music of the whole  world”, 1/3  “great works of the past”,  1/3 all the nowadays currents, including the "contemporary musics"?
It is an emergency for developing the intelligence and hearing of - especially -  our children!

As for “Tintin” :  for  “from 0 to 199 years old !”

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two youtube videos :